Je suis la seule à remarquer ces insectes,
à les sentir monter sur moi parfois.
Ils ne sont pas qu'une impression, un souffle sur la nuque.
Foetus
Delirium Tremens.
Foetus
Delirium Tremens.
Lundi 26 juillet 2010 à 22:53
Je suis la seule à remarquer ces insectes,
à les sentir monter sur moi parfois.
Ils ne sont pas qu'une impression, un souffle sur la nuque.
Vendredi 29 janvier 2010 à 1:18
A noter le paradoxe évident entre cette semaine et la précédente. Durant la précédente, je ne dormais plus, je travaillais, je ne mangeais plus, je pensais me faire larguer. Et là, je dors 12h par jour, je ne vais pas en cours, j'ai vidé 3 tubes et demi de lait concentré depuis lundi et je file le parfait amour. Delirium tremens 1 / Foetus 0. Et lorsque c'est la fin du round, d'autres surviennent ; en voilà un match sans fin.
Quant à mon exquise esquisse, toujours bien présente, vous n'imaginez pas ce que je voudrais la filmer, la photographier, nue, habillée, lorsqu'elle est renfrognée, lorsqu'elle rit aux éclats sur le siège passager. C'est comme cela que je la veux à mes yeux, à mon coeur toujours.
Je voudrais l'exposer au monde entier ; 'Voyez, voyez comme elle est adorable'. Je plaquerai tout si elle part. Je n'aurai même plus un pied parmi vous. Je vous présente ma seule attache, l' Ancre lui colle à la peau, cela lui va si bien, j'ai enfin compris pourquoi. Elégante symbolique, bien que relativement pathétique en ce qui me concerne, je l'arbore en retour, dans ce grand océan, prison opaline. Je suis foutue. Relève là, je partirai au large, où personne ne me retrouvera; noyée. Maria s'endort, elle imite les morts. Des petits anges bleus lui sucent les yeux. Han je délire. Mercredi, Salinger est mort. Si elle a perdu le contrôle, je.. filtration glomérulaire. Je me refuse à le dire. Je coule en plein pathos mais encore avec une petite bouée nommée fierté. Je n'y pense plus, sinon j'ai peur. Je n'ai pas peur de ton amour ou de ton amour manquant, j'ai peur du temps. Je perds le contrôle quand je me demande ce qu'il va faire de ton affection, celle que tu me portes. Est-ce que mes yeux vont continuer de briller? Est-ce que tu regarderas toujours mon déhanché lorsque je déambule devant toi dans le couloir? Est-ce que tu seras toujours touchée par tous mes cadeaux? Je ne sais pas, c'est dans la fragilité que c'est magnifique, que c'est si précieux. c'est pour ça que je veux toujours te dénuder et te redécouvrir, te couvrir de cadeaux, parce que je ne veux rien regretter. Je ne veux pas prendre le risque de ne pas avoir tout donné. Je me suis encore acheté deux robes, j'adore les robes. Courtes, longues, serrées, larges, classiques, originales, détentes, élégantes, je me sens toujours jolie en robe, pardon. Je devrais en mettre plus souvent alors. Qu'est-ce que je fais de mes cheveux? Téton l'a largué. C'est fort regrettable. Je me laisse queques semaines avant de rire. Je vais découvrir la cardiologie. Et si les secrets passionnels n'étaient que physiologie cardio-vasculaire? Me voilà bien, j'aurais cherché à comprendre ce qui fait ma dépendance, ce qui fait qu'une Pagaie aime profondément ce garçon qui n'est fait pour personne; j'aurais tordu mon cerveau dans tous les sens possibles, pour rien. Ahah, je pourrais envisager une reconversion professionnelle, livreur d'amour, qui connait comprendra. Sans transition.
Dimanche 13 décembre 2009 à 16:26
1.
Lundi 7 décembre 2009 à 0:21
Joyeux Noël June. C'est gentil de venir partager les fêtes de fin d'année avec nous. Tu reprendras bien un peu de Foie Gras? De Saumon? De Dinde grasse et juteuse? De Pommes de Terre huileuses? De Dessert sur-sucré? Combien de Sucre dans ton café? Fume, fume, fume, fume. Enfoiré, va t'en.
Je l'ai surtout rencontré hier. Surprenant et pourtant atrocement familier. Il s'en prend de nouveau à elle. C'est une pute, c'est même un tueur. Je le hais. Il est celui qui vous serre la gorge et noue votre estomac. Ah bah non, ça ne passe plus. Salade. Salade. Eat. Eat. Eat. Je l'avais vu il y a longtemps, il est passé me saluer en coup de vent cet été et désormais il s'en prend aux miens, à la Mienne. Il ne mourra pas. Il te dit que ça sent bon, que c'est vital puis que c'est immonde, que c'est tellement dégueulasse. Mais qu'est-ce que tu fais? Crache ça. Ferme ta bouche. Serre ta gorge. Noue ton estomac. Vomis ça.Oui, oui, et toi tu le crois et tu ne sais pas pourquoi. Il est tout ce que tu as ingurgité, immonde. Tu deviens immonde. Il en touche un puis contamine les autres. Parce que toutes vos crasses intérieures, il vous les fait exprimer comme cela. C'est lui la crasse même, mais nous ne le savions pas. Avale. Tu ne le savais pas mon amour avant que tu le retrouves la tête dans tes toilettes. C'est son mode opératoire à lui, chacun son truc. Il y en a qui le prône. Moi je lui crache à la gueule mais quelques fois il m'arrive d'avoir encore envie de l'embrasser, même si je sais il me fera tomber sous le poids de.. Tu essayes mais tu n'y arrives pas. Cela remonte à loin et en profondeur surtout je crois. Mais je ne l'explique pas. Il est vicieux et tellement lâche, la publicité est son mac. Allume t'as télévision. Toute cette nourriture pour enfant. Mangez mes enfants. Toutes ces familles idéales autour d'un repas chaud aux effluves allechantes. Des plats rapides et savoureux. Le bonheur de vos mère. Idéal. idéal. Idéal. Ecoeurant. Promène toi dans la rue. Publicités. Mc Donald's. KFC. Quick. Gras. Gras. Gras. SOS. Baisse la tête. Un distributeur. Kinder. Mars. Sucreries. Sucre. Sucre. Sucre. Vomissez sur les publicités. Il m'a appris une chose. Notre rapport à la nourriture dissimule bien des choses. Connais la guerre et achète en masse, stock. Connais le métro-boulot-dodo, manque de temps, achète des plats surgelés. Et il chuchote : " la nourriture est malsaine". Mon rapport à la nourriture est malsain. Bouffer à en avoir mal. C'est immonde. Bouffer de l'immonde c'est immonde. Tu as mal. Tu as tout ingurgité. Tu es maintenant immonde. Visite tes toilettes? Non, tu sais que c'est la solution mais tu sais qu'il ne faut pas. Retiens. Tu as mal. On te dit hypocondriaque, non, tu souffres lorsque tu digères. Retiens. Retiens. Retiens. Tais-toi. Tu en fais toujours tout un plat. Tu dis que tu ne sais pas pourquoi mais tu sens désormais que tu mens. Ne visite pas tes toilettes. Pourtant, cela soulagerait bien des choses. Ce n'est pas une histoire d'être grosse. Ce n'est pas uen histoire d'idoles des podiums. C'est une histoire de..? de c'est immonde. C'est gras, ça fume, c'est non identifié, c'est huileux, ça sent. Ca ne peut être manger et pourtant tu vas le faire. Pourquoi? Reflexe animal par excellence, tu salives. Tu te dégoûtes toi-même mais tu ne le fais pas exprès, tu ne t'y plais pas, tu ne le cherches pas, et tu vas le faire quand même. Tu salives pour ? Pour de l'immonde. Tu es immonde. Ca monte. Ca monte. Avale. Avale. Mâche. Mâche. Avale. déglutis. Bois. Bois, tu pourras en mettre plus. Toujours plus. C'est bien ton but. C'est bien, ton ventre est tendu. Il est douloureux. Ta gorge est toujours serrée. Ton estomac toujours noué. Tu imagines tes toilettes. Putain de cercle vicieux. Allechant. Vomitif. Allechant. Vomitif. Allechant. Vomitif. Pute. Ce mec est une véritable pute.
" J'avale et je recrache, je me remplis et me vide Je me fais que du bien, et je me fais que du sale J'ai peur de tout ce que j'ai à l'interieur Que tout m'écoeure. Je mange et je m'ennuie de ma vie. J'anorexie. "
(Photo par C.Sunflower)