"Quelque chose ne va plus". Non, parce que c'est bien trop douloureux. Non. Je veux qu'elle ne le dise plus jamais. Brûle brûle brûle la chambre. Il fait tellement froid, il pleut tellement, je crois que face à certaines choses on n'a plus aucune protection.
Alors vas-y dis le moi, tu peux. Je suis maladroite, je suis exigeante, je te donne des ordres, je te blesse, je t'ennuie, je suis bornée. Je ne peux rien faire. Je suis dans cette putain de camisole depuis trop longtemps. Retenue par deux sangles : j'ai peur et je sais tout. Eh bien je suis effrayée, car inutile. Je ne parle que de moi, je me vante, je sais tout, je te rabaisse, je te frappe, je te blesse, je me moque, je fais comme si je n'entendais pas. Je suis une connasse. Tu aimes une connasse. Petite abrutie prétentieuse qui se complait dans sa pseudo réussite scolaire. Mais fermez-moi ma gueule. Je n'attends que ça. Je bouffe ma peur mais je finirai par la vomir.
Arrête. Ce sont toutes ces petites choses qui te font penser que.. Non, ce sont toutes ces petites choses qui font que j'évite de regarder dans les vitres, les miroirs, les flaques d'eau, parce que c'est moche. Ne pas accepter ses peurs, c'est vraiment laid. 'En face' oui ça aussi c'est très laid, encore un moyen d'éviter tout cela. Mes délires mégalo, narcissiques, mes grandes phrases, mes mentions, mon air supérieur, mes mains de grandes folles, mes insultes, mes phrases piquantes, mes ordres ; tout ça ne m'amuse pas et ne m'a jamais amusé. Je ne sais pas faire sans. Comment peut-on avoir le courage de dire 'j'ai peur'. Tombe tombe tombe le masque. Je m'en prends aux autres, je me hais, je me fais gerber.
Tu me rends malade. Je supporterai x de tes depressions s'il le faut mais bordel c'ets douloureux, je n'y trouve jamais ma place parce que je n'y ai pas ma place. Je suis méchante parce que je prends pour deux, parce que je ne sais pas me protéger autrement. Apprends-moi. Peut-être que je suis distante, c'ets vrai même, mais je ne sais pas comment éviter de te faire mal autrement. Quand je fais je m'y prends mal et quand je ne fais pas, c'est blessant. Je n'ai aucune place. Boxe boxe boxe la lune. Je veux partir avec toi, ne rentrons pas. Tu fais tant parti de ce grand tout que je dirige, maintiens, protège, subis, et que je vis; que je ne peux plus faire sans toi, que tu es tellement près de moi. Désormais je n'ai plus peur pour toi, mais avec toi, je n'ai plus mal pour toi mais avec toi. Tu me demandes pourquoi je suis distante, eh bien parce que je me sens presque comme toi, je dis bien presque, je partage et en plus je suis bloquée à te regarder te détruire sans pouvoir bouger. Un Foetus c'est tellement laid.
Je présente tout cela comme étant catastrophique. J'en suis désolée, weekend difficile, absence, cerveau atrophié, effroi, travail, travaille, sanglots, agacement, trop de questions, papa vieillit, j'en oublie ta douceur, la chaleur et tes sourires. Pardon. Ce n'est que passager. Mais passe vite s'il te plaît.
Alors vas-y dis le moi, tu peux. Je suis maladroite, je suis exigeante, je te donne des ordres, je te blesse, je t'ennuie, je suis bornée. Je ne peux rien faire. Je suis dans cette putain de camisole depuis trop longtemps. Retenue par deux sangles : j'ai peur et je sais tout. Eh bien je suis effrayée, car inutile. Je ne parle que de moi, je me vante, je sais tout, je te rabaisse, je te frappe, je te blesse, je me moque, je fais comme si je n'entendais pas. Je suis une connasse. Tu aimes une connasse. Petite abrutie prétentieuse qui se complait dans sa pseudo réussite scolaire. Mais fermez-moi ma gueule. Je n'attends que ça. Je bouffe ma peur mais je finirai par la vomir.
Arrête. Ce sont toutes ces petites choses qui te font penser que.. Non, ce sont toutes ces petites choses qui font que j'évite de regarder dans les vitres, les miroirs, les flaques d'eau, parce que c'est moche. Ne pas accepter ses peurs, c'est vraiment laid. 'En face' oui ça aussi c'est très laid, encore un moyen d'éviter tout cela. Mes délires mégalo, narcissiques, mes grandes phrases, mes mentions, mon air supérieur, mes mains de grandes folles, mes insultes, mes phrases piquantes, mes ordres ; tout ça ne m'amuse pas et ne m'a jamais amusé. Je ne sais pas faire sans. Comment peut-on avoir le courage de dire 'j'ai peur'. Tombe tombe tombe le masque. Je m'en prends aux autres, je me hais, je me fais gerber.
Tu me rends malade. Je supporterai x de tes depressions s'il le faut mais bordel c'ets douloureux, je n'y trouve jamais ma place parce que je n'y ai pas ma place. Je suis méchante parce que je prends pour deux, parce que je ne sais pas me protéger autrement. Apprends-moi. Peut-être que je suis distante, c'ets vrai même, mais je ne sais pas comment éviter de te faire mal autrement. Quand je fais je m'y prends mal et quand je ne fais pas, c'est blessant. Je n'ai aucune place. Boxe boxe boxe la lune. Je veux partir avec toi, ne rentrons pas. Tu fais tant parti de ce grand tout que je dirige, maintiens, protège, subis, et que je vis; que je ne peux plus faire sans toi, que tu es tellement près de moi. Désormais je n'ai plus peur pour toi, mais avec toi, je n'ai plus mal pour toi mais avec toi. Tu me demandes pourquoi je suis distante, eh bien parce que je me sens presque comme toi, je dis bien presque, je partage et en plus je suis bloquée à te regarder te détruire sans pouvoir bouger. Un Foetus c'est tellement laid.
Je présente tout cela comme étant catastrophique. J'en suis désolée, weekend difficile, absence, cerveau atrophié, effroi, travail, travaille, sanglots, agacement, trop de questions, papa vieillit, j'en oublie ta douceur, la chaleur et tes sourires. Pardon. Ce n'est que passager. Mais passe vite s'il te plaît.